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Décembre 2021

Bernard ARES / Chef de projet dans le programme TGV M / Direction du Matériel

By 21 décembre 2021No Comments
NUMÉRO 41 – DÉCEMBRE 2021

BERNARD ARES

CHEF DE PROJET DANS LE PROGRAMME TGV M

DIRECTION DU MATÉRIEL

« L’œil de lynx du TGV M »

Si le M signifie Modulaire pour ce nouveau TGV, il peut tout aussi bien signifier Maestro pour Bernard qui mène ce projet tel un véritable chef d’orchestre. La coordination entre chacune des équipes du projet, ça le connaît ! Son cheval de bataille depuis 2016 et ce jusqu’à la sortie du TGV M en 2024 pour les Jeux Olympiques, Bernard suit chaque étape, réaccorde les violons au besoin. Un passionné qui rythme le timing de ce projet d’envergure à la baguette.

Écouter Bernard qui raconte son aventure TGV M, c’est déjà s’immerger dans cet engin bourré de technologies et prometteur en nouveautés. Il vit le projet à fond et connaît sur le bout des doigts les tenants et les aboutissants. On sent qu’il maîtrise son sujet et qu’il le vit passionnément. Son rôle ? Être l’interlocuteur privilégié entre tous les acteurs inhérents au TGV M. D’une envergure colossale, il nécessite une orchestration digne de ce nom et Bernard assure la mission à merveille. Il noue de solides liens avec le partenaire industriel Alstom et ses homologues coordinateurs des domaines de la Traction pour la conduite des trains et de l’Ingénierie de SNCF Réseau pour l’accès à l’infrastructure. Leurs missions : s’assurer ensemble que rien n’est laissé au hasard, ne rien louper. Chaque jour, durant un point 5 min, il s’entretient avec chacun et ensemble, ils façonnent le projet. Partager son expérience, faire état de l’évolution technique, du planning, du budget et du pilotage des actions. L’occasion également de faire le point sur la documentation, l’homologation et la maintenance. Il faut dire que ce TGV M est franchement attendu ; alors la rigueur et la vigilance sont de mise.
Bernard est dans son élément. Comme un poisson dans l’eau aux commandes du projet, il veille à ce que les instances traitées (rituels SNCF entre équipes et le partenaire industriel et rencontres avec le constructeur et ses fournisseurs) fonctionnent correctement et rectifie le tir au besoin. Ses petits plus : une vision périphérique de tout ce qui se fait sur TGV M, un œil technique expert et une parfaite connaissance des différents composants (bogies, essieux etc.) « Bien comprendre où est le grain de sable quand ça grippe » confie Bernard. La partie animation entre les équipes fait aussi partie de son périmètre d’actions. À la manœuvre pour vérifier en permanence que la partition des divers talents engagés (CIM, direction de l’Ingénierie, clusters, les équipes de Voyages SNCF pour la gestion de la flotte) interagissent en bonne intelligence, soient tous au diapason et que « tout roule comme sur des rails ».

Crédit photo – SNCF

L’organisation du projet en mode plateau avec les équipes d’Alstom aide Bernard dans sa vision 360° et conforte le fonctionnement en mode agile. À chaque problématique, une résolution via des « scrums » est établie. Késako un scrum ? Terme rugbystique où, à la façon d’une mêlée, tout le monde contribue au projet. Cette méthode consiste à se dire concrètement ce qu’on peut faire dans des conditions réalisables en découper le gros projet par petits paquets de travaux prenables par ceux qui vont les exécuter.
Comprendre ce pour quoi il travaille, se poser les bonnes questions pour aider les équipes à trouver les solutions adéquates, tel est le leitmotiv de Bernard.

Le parcours de Bernard ARES en 4 dates

1992

Entrée à SNCF Matériel en tant qu’attaché cadre au département de la construction

2000

Responsable du Pôle QSE à l’Etablissement Industriel du Périgord

2007

Chef de projet TGV2N2

2025

J’espère que mon projet d’association en soutien aux jeunes défavorisés « La belle de Mai » à Marseille sera sur les rails

3 questions à Bernard ARES

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Soyez forts » 

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