NUMÉRO 57 – SEPTEMBRE 2024
Christophe LEROY - Responsable Ressources Humaines
Direction du Matériel”
Christophe Leroy : un parcours sans plan de carrière, une réussite totale !
En 1990, avec son bac en poche, Christophe, passionné d’électronique, de robotique et d’automatisation, s’inscrit dans un BTS électrotechnique…où il n’ira finalement jamais. Embauché à la suite d’un contrat d’été dans une entreprise de robotique aux environs de Nevers, il continue à envoyer des candidatures spontanées aux entreprises du coin, dont une aux « ateliers de Vauzelles », comme on appelle le site neversois du Technicentre industriel Nevers Languedoc, à l’époque.
La candidature portera ses fruits… 5 ans plus tard ! Profitant de la transition de l’établissement, qui délaisse le diesel pour entamer l’ère de l’électrique, Christophe reçoit un appel du Technicentre : « Ils disaient faire suite à ma candidature, j’ai cru que c’était une erreur ! Mais non, ils avaient bien conservé mon CV. ». Après un entretien concluant, c’est à nouveau le silence radio. Christophe poursuit son activité, qui l’amène régulièrement dans les ateliers du Technicentre pour assurer la maintenance du banc d’essai des compresseurs. Finalement, c’est en début d’année 1997 que tout s’accélère pour Christophe. Les RH du Technicentre confirment leur intérêt et Christophe rejoint enfin, en juin 1997, la « grande maison » en tant qu’attaché opérateur sur les Z2N, où il effectue le câblage et les essais de sortie de rame.
Souhaitant évoluer, Christophe valide à distance et en trois ans un DUT puis une licence en génie électrique. Les diplômes en poche, il lui faudra être patient et persévérant « On m’a expliqué que j’avais été embauché en tant qu’opérateur et que le temps de l’évolution n’était pas encore tout à fait arrivé ». Son cursus Qualif E en 2002, réalisé en immersion durant dix mois à Lyon et dont il ressort major de promo, va galvaniser sa carrière !
2003, Christophe fait ses premiers pas de DPX. Il est en charge de l’équipe des réparations accidentelles. Puis d’autres postes de DPX s’enchaînent : DPX Locotracteurs, équipe pour laquelle les agents font la remotorisation des Y8000, puis DPX Bogies pendant 5 ans environ.
Au début des années 2010, Christophe poursuit son évolution en devenant aDUO du Pôle Activités Transverses (PAT) au TINL, qui regroupe les bogies, la maintenance, les services généraux et les mouvements. « Le Pôle PAT portait très bien son nom avec ses activités très transverses : il y avait de la SEF, du mouvement, de la maintenance, c’était très varié ! ».
Après presque 4 ans au PAT, sa progression continue. Christophe accède au poste de Responsable Qualité au sein du pôle QSE, et assure temporairement la fonction de Responsable QSE lors d’un remplacement : « C’était un poste très formateur ! ».
À la fin de cette mission, il se voit proposer le rôle de DUO Logistique industrielle et Achats : « C’était la découverte d’un nouveau métier : les agents y parlent une langue propre à la logistique et j’ai dû apprendre à maîtriser ce nouveau vocabulaire ».
« J’ai toujours changé de poste grâce à des opportunités, j’ai toujours tenté de relever les défis qui m’ont été proposés »
Finalement, en 2018, à la suite de la redéfinition des périmètres et missions des UO du Technicentre, Christophe prend la direction de l’UO Organes de roulements : « C’était une UO nouvellement créée. Nous avions envie de rapprocher les bogies et les essieux qui partagent un fort enjeu SEF. Mon expérience en Qualité et ma connaissance des bogies ont été des atouts. Ça a également été l’occasion de mettre en place une structuration de l’UO, qui perdure encore aujourd’hui, comme quoi, nous avions eu le nez creux ! »
Après avoir occupé deux postes de DUO, la question de « la suite » se pose naturellement. C’est à ce moment-là, en 2022, que Christophe reçoit l’offre de devenir Responsable des Ressources Humaines (RRH) du TINL. « Le CODIR cherchait quelqu’un qui avait la possibilité de travailler de manière plus efficace, en opérationnel, avec les différentes UO. Le fait d’avoir vu de nombreuses facettes de l’établissement était un avantage. Mais j’ai senti une vraie mutation en passant à RH, ma voix n’est pas perçue de la même manière ! »
Un parcours impressionnant : de qualifié B à Responsable des Ressources Humaines, et cela sans avoir suivi de plan de carrière prédéfini. « J’ai toujours changé de poste grâce à des opportunités, j’ai toujours tenté de relever les défis qui m’ont été proposés. Prendre une unité mécanique, par exemple, quand on est électricien, ça a été mon premier challenge. Et puis on comprend, au fur et à mesure des expériences, qu’en plus de la technique, on nous attend surtout sur l’organisation et le management. Peut-être que le fil conducteur de mon parcours a été le fait de vouloir être à la hauteur de la confiance qu’on m’a témoigné en me proposant des postes. »
Votre lieu ressourçant ?
Pour moi, c’est du côté de la Haute-Savoie, et plus particulièrement Annecy. J’ai toujours aimé ce coin, qui allie à la fois nature et ville. J’y avais des attaches familiales et j’ai toujours aimé ce coin. Si j’avais le budget, j’achèterais bien une propriété là-bas !
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspiration d’un point de vue professionnel, ce sont les gens que j’ai pu rencontrer durant mon évolution. Je pense notamment à mon tuteur de Qualif E qui m’a fait prendre conscience de l’importance des relations humaines. Car le travers, avec les parcours comme le mien, c’est de s’enfermer dans l’aspect technique, alors qu’on nous attend sur d’autres choses.
Un projet perso pour plus tard ?
J’ai toujours été attiré par l’aéronautique et si j’ai la possibilité de passer ma licence de pilote privé, je le ferai ! J’ai déjà pris quelques leçons de pilotage !
Quel disque emporteriez-vous sur une île déserte ?
Ce serait « Stairway to Heaven », de Led Zepplin ! Et « Downbound Train » de Bruce Springsteen, si j’ai le droit à un second disque.
Votre dernière lecture marquante ?
« Mémé dans les orties », d’Aurélie Valognes
Un secret sur vous ?
Ce n’est pas si secret que ça mais je suis plutôt d’une nature hypersensible. Cela m’a demandé beaucoup de travail sur moi pour les postes que j’ai occupés, où j’étais plutôt à contre-emploi ! Je suis plutôt nature timide, en vrai.
Votre coup de cœur du moment ?
Il s’agit de l’humoriste Verino.
Votre coup de chapeau du moment ?
Il va à ce que toute l’équipe RH du TINL met en place collectivement pour trouver les effectifs à recruter pour l’établissement. Cela nous prend une énergie folle !
L’équipe travaille d’arrache-pied pour trouver des gens motivés ou ayant les bonnes compétences dans un bassin d’emploi qui est sous tension – le hasard a beaucoup d’humour car les profils de dépanneurs électriques recherchés en priorité aujourd’hui sont les mêmes que mon profil lorsque je suis entré dans l’entreprise !