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Mathieu KELLER / Ingénieur Sous-Système Frein TGV / Ingénierie du Matériel / Cluster Ingénierie Est

By Septembre 2022
NUMÉRO 48 – SEPTEMBRE 2022

MATHIEU KELLER

INGÉNIEUR SOUS-SYSTÈME FREIN TGV

INGÉNIERIE DU MATÉRIEL - CLUSTER INGÉNIERIE EST

Rencontre avec Mathieu KELLER, dont le métier d’ingénieur système est encore très peu connu du grand public. Un comble pour ce passionné de partages et de la transmission des savoirs.

D’apprenti à Ingénieur technique à SNCF Matériel, Mathieu fait son « grand » bonhomme de chemin en toute discrétion et finesse ; ou plutôt, avec il faut l’avouer pas mal d’huile de coude. Certes, Mathieu est « mesuré » mais il n’a pas sa langue dans sa poche. Concevoir, analyser, proposer des solutions techniques n’exclut de partager, d’échanger, d’expérimenter et d’être un touche à tout.

Son parcours en est la preuve. À l’issue de sa formation, Mathieu a intégré une entité en charge de la supervision technique des installations stratégiques de l’EIM TGV Paris Sud-Est. Puis, il retourne en Alsace, sa région natale, pour rejoindre l’Ingénierie du Matériel. Après divers postes, en 2016, Mathieu devient responsable sous-système frein pour TGV.

Un libellé somme toute bizarre qui nécessite quelques éclairages !

« Ma mission consiste à piloter, intégrer et fiabiliser des systèmes complexes. Je fais le lien entre les organes, l’Ingénieur Composants Clés (ICC) et l’engin, tout au long de la vie de de la rame. Pour ce faire, je suis en étroite collaboration avec les ingénieurs vie série. »

Les freins et l’anti-enrayage TGV constituent son périmètre d’action ; un scope technologique très large et hautement sécuritaire qui mixe mécanique, électrotechnique, et informatique. Et même si Mathieu, se définit avec humour comme « ayant deux mains gauches », cela ne l’a pas empêché de créer un réseau technique, une communauté « FREIN » dont il est fier.

Et pour cause : avec 4500 vues, 180 abonnés, 20 acteurs, ce ne sont bien évidemment les chiffres des influenceurs TIKTOK mais c’est la réalité de Mathieu et des référents techniques qui s’engagent pour le TGV.

Crédit photo – SNCF

« En arrivant sur le poste, j’ai réalisé de nombreuses tournées terrain afin de travailler les sujets avec les techniciens. Mon mode opératoire était simple et le même dans tous les établissements visités : au lieu de demander au technicien de faire le job, je le faisais avec lui. Ainsi, j’ai pu identifier dans chaque entité des agents détenteurs d’un savoir-faire unique et installer ainsi un maillage territorial fort et actif, basé sur le partage et la transmission. »

Et le résultat est probant : la réalisation des analyses et les résolutions techniques suite au heurt d’une rame TGV sur un butoir en un temps record ou le dépannage d’une rame OUIGO démontrent l’extrême efficacité et réactivité du travail en réseau.

Le parcours de Mathieu KELLER en 5 dates

1998

Entrée au CFA M centre de formation des apprentis du
Matériel.

2002

1ère expérience en tant que superviseur technique des installations stratégiques d’un technicentre de maintenance parisien.

2014

S’engage comme jury VAE (validation des acquis de l’expérience), pour les niveaux d’enseignement de 4 à 6. « C’est un peu mon bol d’air professionnel. »

2019

Devient Expert Niveau 1 du réseau SYNAPSES : cluster
maintenance.

Après 2022

De nouvelles perspectives avec l’arrivée du TGV M.

3 questions à Mathieu KELLER

UNE CARACTÉRISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« La connaissance est la seule chose qui s’accroît lorsqu’on la partage. »

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Célia MILLE / DPX Révision Essieux / Technicentre Industriel de Nevers-Languedoc, site de Nîmes

By Mai 2022
NUMÉRO 47 – MAI 2022

CÉLIA MILLE

DPX RÉVISION ESSIEUX

TECHNICENTRE INDUSTRIEL DE NEVERS-LANGUEDOC, SITE DE NÎMES

« Une poigne de fer dans un gant de velours »

Les femmes sont-elles des hommes comme les autres quand il s’agit de manager ? Le management très participatif de Célia, DPX Révision Essieux au TI de Nevers-Languedoc, réfute toute vision sexiste de la question. Pour elle, « en donnant du sens, l’équipe va plus vite, plus loin et bien mieux », son mode de fonctionnement combine travail collectif, énergie positive et bienveillance au quotidien. Portrait d’un « bout de femme » qui envoie du lourd ! 

Crédit photo – SNCF

Pas moins de 23 agents sous sa coupe et cela ne lui fait pas peur. Célia accompagne au quotidien « ses garçons » comme elle les appelle. Une équipe soudée dont elle est très fière car elle a réussi à créer une réelle cohésion entre eux. On peut presque parler d’une petite famille que Célia prend plaisir à retrouver chaque matin : « S’il peut m’arriver d’avoir des difficultés personnelles ; lorsque j’embauche au TINL le matin et que je les entends plaisanter dans l’atelier, je peux être certaine de passer une bonne journée. S’ils vont bien, je vais bien » s’émeut-elle. 

À leurs côtés, Célia veille quotidiennement à ce que les essieux confiés à l’UO MI soient démontés, grenaillés, expertisés, reboités et peints selon les protocoles mis en place. Car si garantir la sécurité des pièces pour le client est la clé de voûte du TI, s’assurer que les process sont clairs et bien conformes est l’autre cheval de bataille de Célia.  « Bien sûr, l’erreur est humaine et acceptable. Par contre, si un process n’est pas respecté malgré mes conseils et attentes claires, le rappel à l’ordre est ferme et immédiat ». Un juste dosage entre rigueur et souplesse : « Il faut être sincère sur ce genre de poste. J’ai mis 18 mois pour rééquilibrer la balance des tensions internes et gagner leur confiance ». Une main de fer dans un gant de velours est l’expression consacrée, qui s’applique parfaitement ici.

Célia prend soin de ses agents avec beaucoup d’engagement et de sincérité. Présente à leurs côtés en toutes circonstances, non seulement elle écoute leurs inquiétudes ou les conseille au besoin, mais surtout elle  s’engage avec  eux pour résoudre les problèmes inopinés et les imprévus le plus rapidement possible. 

Sens de l’écoute, souci des autres, empathie, ces 3 qualités sont innées  chez Célia : « Certains vont être plus à l’aise que d’autres sur un sujet, alors j’insuffle la tolérance et le savoir-être bienveillant entre eux, je souhaite qu’ils s’entraident et qu’ils apprennent à être patients sur l’acquisition des compétences au rythme de chacun ». Célia mise sur l’apprentissage, le travail collectif et participatif pour fédérer le groupe tout en mettant en avant  les qualités de chacun. Son management, Célia l’assume, permet d’assurer une production de qualité. Si les agents sont « bien dans leur peau », les résultats de leur engagement professionnel se font positivement et mécaniquement ressentir. Le rôle de chacun est crucial dans cet écosystème bien huilé, mais néanmoins chahuté lors d’expertises réalisées au pied levé en cas d’avaries accidentelles sur une pièce. Sa « marque de fabrique » ? La proximité. Une attente clairement formulée par son équipe lors de sa prise de poste. « Au début, ils m’ont fait découvrir leur métier avec beaucoup de bienveillance, j’aimais être avec eux pour mieux m’approprier leur univers. En retour, j’essayais de les accompagner pour une meilleure cohésion entre eux ». Un deal audacieux et gagnant !

Ecouter, partager, s’entraider et se rendre disponible, Célia maîtrise le multi-tasking (NDLR : multi-tâches) au quotidien. La journée démarre par des rituels immuables :  saluer ses coéquipiers « pour recueillir l’humeur de chacun », fixer les objectifs lors de la « 5 minutes » et rappeler les consignes de sécurité sur lesquels elle est intransigeante. Puis gestion de son « job » de DPX (gestion de l’approvisionnement, suivi administratif…). En cours de journée, elle retrouve individuellement « ses garçons » pour effectuer avec eux soit un point informel sur la journée, soit une veille réglementaire. Cette confiance en elle, Célia la doit aux encadrants SNCF qu’elle a rencontré durant son parcours SNCF riche et varié, réalisé notamment en gare.  Ils lui ont transmis ces valeurs de cohésion et de reconnaissance, qui l’ont forgée et qu’elle s’efforce de transmettre à son équipe actuelle. Des valeurs viscéralement ancrées qui perdureront sans aucun doute dans ces prochains postes. Elle n’en oublie pas pour autant de prendre du temps pour elle, pour souffler et décompresser. Son rituel du  vendredi après-midi, si la météo le lui permet, s’échapper, et enfiler ses rollers pour 1h30 d’évasion. 

Crédit photo – SNCF

Le parcours de Célia MILLE en 5 dates

2003

Formation Agent de Service Commercial Voyageur Gare (ASCVG) puis 1er poste mixte Vente/Escale sur le réseau RER E en gare d’Haussmann St Lazare et Magenta.

2007

Le 03 avril à 13h16, la rame TGV d’essai V150 d’Alstom a battu le record du monde de Vitesse sur rail à 574,8 km/h. Ce projet collectif de grande ampleur du TGV EST EUROPÉEN auquel j’ai eu la chance de participer en tant qu’Agent Commercial reste une grande fierté est à jamais gravé dans ma mémoire.

2014

En mai, remise des diplômes de Technicien Commercial Voyageur (QE) : la reconnaissance de mon engagement et un accomplissement personnel après 8 mois de formation intensive. Prise de poste Chef d’escale Avignon TGV en septembre. J’y ai vécu 4 belles années de grande intensité.

2018

DPX Révision Essieux pour l’activité Matériel à l’UO MI à Nîmes-Courbessac au Technicentre Nevers-Languedoc. La confiance alors accordée par l’activité à travers le DUO en place me porte encore aujourd’hui.

2025

Je suis attirée depuis peu par l’approfondissement de mes compétences en management ou en coaching. J’aspire à occuper un poste RH dans l’ accompagnement de carrière des agents (ex GK/ CK, recrutement, etc.) soit pour leur déroulement soit pour leur réorientation, tout en suivant de près l’ évolution du projet « TOUS SNCF », via une mission impliquante au sein du pilier  » Engagement et satisfaction des salariés  » .

3 questions à Célia MILLE

UNE CARACTÉRISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Ce qui ne me tue pas, me rend plus forte »

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NUMÉRO SPÉCIAL – Semaine Tous SNCF

By Novembre 2021
NUMÉRO SPÉCIAL
DU 22 AU 26 NOVEMBRE 2021

Comme pour toute construction de maison, les piliers sont essentiels pour qu’elle tienne debout durablement. La semaine Tous SNCF est l’occasion de montrer l’implication des agents dans ce projet d’entreprise. La performance et la mobilisation de tous au service des clients, des territoires et de la collectivité sont au rdv ! SNCF Matériel témoigne de ses engagements à travers ce numéro spécial Mat et Brillant. Découverte hexagonale de nos talents qui apportent chaque jour leur pierre à l’édifice.

« En quoi votre métier répond-il aux critères de ce pilier ? »

PILIER Satisfaction et relations clients

« En tant que responsable de la cellule Affaires, les relations avec les clients rythment mon quotidien. Mon défi pour cette maison TOUS SNCF que cette relation devienne celles de tous ! Comment ? D’une part en invitant nos clients sur site pour qu’ils échangent avec les agents. D’une part, en proposant aux équipes de se rendre chez nos clients pour mieux appréhender leurs besoins, leurs contraintes et ainsi mieux répondre à leurs exigences. La prise de conscience du rôle de chacun est ainsi marquée, et les échanges permettent d’installer une relation de confiance dans la durée »

Verbatim de Claire DESTRUHAUT, Responsable de la Cellule Affaires et Qualité Industrielle, Technicentre Industriel de Rouen Quatre-Mares et Référente de la démarche Culture Client au sein du TI.

PILIER Satisfaction et engagement des salariés

 

Verbatim de Mathieu BURGARD, DPX Unité Electrique Motrice, Technicentre Industriel de Bischheim
1 - Le métier de DPX, clé de voûte de ce pilier

« Tous les jours, je suis en contact avec mon équipe !! Je suis là pour capter leurs irritants, les aider à les résoudre. Les accompagner, développer leurs compétences, pas seulement techniques. C’est top que les agents puissent trouver des solutions simples et les mettre en place dans la foulée !! Avec un super résultat en plus 👍😉

Pour moi, c’est aussi un bel apprentissage.
Je me positionne en leader et privilégie le « veiller sur » à défaut « de surveiller » »

2 - AgiliTi – Schéma Directeur du Technicentre Industriel de Bischheim

« Le technicentre de Bischheim mène un projet majeur de transformation architecturale et organisationnelle. Echelonné sur plusieurs étapes entre 2020 et 2024, il consistera en une démolition de plusieurs bâtiments et la construction de 17 600 m2.
Source de valeurs, mais aussi de doutes, d’incertitudes voire d’inquiétudes, le volet humain est essentiel pour embarquer tous les agents. Comment ? En présentant le projet via une maquette et en simulant les évolutions, en collaboration avec l’ARACT (Agence nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).

Témoignage équipe Projet Bischheim AgiliTI

OBJECTIFS :
échanger et engager un dialogue constructif et collectif entre les différents acteurs.

  • pour les collaborateurs : s’approprier le projet du point de vue du travail ;
  • pour l’équipe projet : poursuivre la conception à différentes échelles (agents simulent, équipe projet observe et apprend du travail réel et ajuste les éléments du projet en conséquence) ;
  • pour les mandataires sociaux (Direction et OS) : s’assurer et consolider le projet du point de vue du travail.

Le projet du TI de Bischheim est double : industriel et humain. »

PILIER Qualité de production et de service

Témoignage d’Henri-Bruno BELIN, TINL, site de Nevers

« Je suis Référent Qualité Industrielle au sein de l’Unité Opérationnelle (UO) Pièces Réparables du Matériel du Technicentre Industriel Nevers-Languedoc – TINL depuis trois ans. L’UO PRM du TINL produit chaque année environ 15 000 PRM sur des familles très différentes : compresseurs et accessoires, sièges, groupes électrogènes, câblots, portes. Ma mission principale consiste à piloter le traitement des non-qualités client tout au long du processus (de l’expertise avec les équipes de production à la validation, en passant par des actions spécifiques gérées avec le DUO PRM, le RQSE et le DET. Pour assurer un niveau de qualité attendue par nos clients, je fais le lien en permanence avec les Clusters ingénierie pour optimiser la documentation et la capitalisation du REX. Au sein de l’UO, la qualité de production et l’amélioration continue sont les 2 leviers clés pour renforcer la satisfaction client et la disponibilité du matériel. »

Témoignage de Christophe GRANIER, Coordinateur de Production Industriel au TINL, site de Nîmes

« En qualité de Référent Essieux du TIN-L / UO MI-Languedoc, je contribue activement à garantir la Sécurité d’Exploitation Ferroviaire. Dans le cadre du pilier « Qualité de production et de service », nous avons enrichi notre processus de surveillance de la production des essieux, les boucles de contrôle existantes ont été complétées par de nouveaux types de vérifications (contrôles produits, à postériori, RECO 6, etc), tous les agents participent au déploiement de ces contrôles dans l’atelier.
L’analyse des résultats mesurés est effectuée en deux temps : à chaud lors des réunions 5’ quotidiennes, puis lors de notre réunion qualité mensuelle, cette redondance permet de confirmer l’efficacité des mesures correctives. Le projet « Tous SNCF » et les actions mises en place par le pilier « Qualité de production et de service » contribuent à l’amélioration de la qualité de nos produits. »

PILIER Performance économique et commerciale

 

Verbatim de Gaëtan ROMERO, Planificateur et administrateur des outils, Cluster Ingénierie Est de Bischheim.

« En tant que responsable de la planification du Cluster Ingénierie Est, mon rôle consiste à définir la stratégie d’engagement des affaires au sein de l’entité, et d’assurer la prise en charge des nouvelles demandes de nos clients en collaboration avec les Business Unit de la Direction du Matériel et de MASTERIS. L’un des objectifs du Cluster Ingénierie est d’accroître le chiffre d’affaires avec MASTERIS dans le but de diversifier l’activité. Afin de remplir cet objectif, nous devons quotidiennement nous assurer de l’adéquation charge / capacité du Cluster permettant ainsi de garantir nos engagements auprès des clients. Nous mettons également en place des indicateurs de performance, permettant de fiabiliser nos coûts de production, nos délais et de mener des actions curatives si nécessaire.
Notre travail contribue ainsi à développer une Ingénierie Performante. »

PILIER Engagement sociétal territorial et environnemental

Témoignage de Sylvain GOUDARD, Responsable d’affaires électroniques de commande, Cluster Ingénierie SUD

« Le monde bouge !
Les enjeux sociétaux et environnementaux sont des réalités quotidiennes de plus en plus fortes et nous devons les aborder avec courage et optimisme.

  • La Maintenance est une activité contribuant à ces enjeux, elle allie des Hommes avec des compétences en vue de faire durer efficacement des systèmes. Dans notre cas, des trains avec l’un des impacts en CO2 le plus faible des principaux moyens de transport.
  • L’Ingénierie du Matériel sur le site de Vénissieux à proximité de Lyon étudie et optimise le cycle de vie et de maintenance des organes des chaînes de tractions électriques.
  • L’INSA de Lyon est un acteur majeur dans la formation d’ingénieurs, notamment dans le domaine du Génie Electrique.

Fort de ces valeurs et domaines communs et étant ancien étudiant de l’INSA, des partenariats se sont naturellement tissés. Très concrètement, j’anime régulièrement des conférences auprès des étudiants pour échanger sur les enjeux et nos métiers et ainsi susciter des vocations. Ce maillage territorial couplé à mon cœur de métier qu’est la maintenance des trains, aligné avec le projet TOUS SNCF, marque mon engagement sociétal. »

PILIER Sécurité et sûreté

Sylver DELAYE, Assistant COSEC, Formateur / Référent PRAP, Technicentre Industriel Picardie

« La sécurité est au cœur du TI. 2 illustrations concrètes : depuis le mois de février 2021, je forme à PRAP* (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) tous les agents du technicentre. Nous intégrons systématiquement l’ergonomie dans nos réflexions portant aussi bien dans le traitement des événements sécurité, des chantiers Kaizen, des aménagements de chantiers que pour l’accueil de nouveaux arrivants. »

* une formation certifiante reconnue par l’INRS et l’Assurance Maladie pour le domaine IBC (Industrie, Bâtiment et Commerces).

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Daniel CHAVANCE/ Directeur délégué Soutien Logistique et Technique / Agence d’Essai Ferroviaire à Vitry-sur-Seine

By Avril 2019
NUMÉRO 30 – MARS 2021

DANIEL CHAVANCE

DIRECTEUR DÉLÉGUÉ SOUTIEN LOGISTIQUE ET TECHNIQUE

AGENCE D'ESSAI FERROVIAIRE VITRY-SUR-SEINE

« Le globe-trotteur de l’AEF »


Lorsque Daniel ne court pas après le temps pour satisfaire aux besoins des équipes de l’AEF, il court le monde et ses pays lointains. Il rythme sa vie entre les essais ferroviaires et les essais personnels. Une cadence harmonieuse qui lui permet d’associer plaisir du travail et accomplissement personnel. Embarquement immédiat pour le portrait de Daniel qui ne compte plus les horizons parcourus…

Crédit photo – SNCF

Responsable soutien logistique et technique à l’Agence d’Essai Ferroviaire de Vitry-sur-Seine, Daniel manage une équipe de 45 personnes qui s’affairent à tout mettre en œuvre pour que les essais tant en France qu’à l’étranger se déroulent sans accros. Il ne s’agit pas seulement de fournir les moyens attendus, il faut aussi penser à tout ! Prévoir l’inattendu, anticiper le capteur défaillant et sa métrologie, l’ordinateur exsangue, la pièce à envoyer d’urgence, l’achat incontournable, la voiture de service indispensable. Il peut y avoir des périodes de pointe à l’AEF, et dans ces cas-là, hors de question pour Daniel et ses équipes d’avoir la tête dans les nuages. Il faut être extrêmement rigoureux et agile pour planifier au mieux les besoins pour les essais du RER NG par exemple. Ici, pour 5 rames à équiper, ce seront plusieurs semaines d’essais à dérouler ; et pour ce faire, ses équipes devront préparer tout le matériel utile. Il leur est arrivé également de fournir le matériel pour des essais à l’étranger, comme au Maroc par exemple pour les rames à grande vitesse « AL BORAQ ». Là encore, mieux vaut avoir les pieds sur terre pour penser avec les équipes d’essai au moindre détail qui pourrait coûter cher s’il est oublié, car acheminer hors d’Europe du matériel en souhaitant le voir revenir n’est pas une mince affaire. Faire des essais en ligne nécessite donc toute une organisation en amont qu’il convient de planifier avec de multiples interlocuteurs avant de pouvoir enfin faire la première mesure de captage, de comportement dynamique ou de freinage par exemple.

 

Une fois les mesures en boîte et les marches d’essai terminées, il faut rédiger les rapports d’essais ; là encore les équipes informatiques de Daniel développent des outils permettant au client de dépouiller à sa convenance de multiples données. Daniel gère également le bureau d’étude qui conçoit, dimensionne et fait réaliser des interfaces pour les bancs d’essais. Sous forme de dessins techniques, les équipes imaginent des capteurs et les font fabriquer à l’externe. Au bureau d’étude, on recycle aussi les anciens montages : tout est bon pour réduire les coûts des essais ; un organe peut être équipé de capteurs et hop, on évalue ainsi la charge par la mesure de micro-déformations, bien vu !
L’exercice peut aussi se faire avec des pantographes pour évaluer le déplacement ou les accélérations subies. Faut-il encore savoir où installer précisément ces capteurs, là est toute la difficulté et le savoir-faire des équipes de Daniel. Parmi ses nombreuses missions, il compte aussi la gestion du domaine de l’AEF et de ses bâtiments. 4 hectares sur lesquels il faut maintenir les bancs de tests et les moderniser au besoin, pour être toujours au plus proche de la qualité et donc de la satisfaction client.

Les journées de Daniel sont rythmées et ce n’est pas ce qui fait peur à ce globe-trotteur qui a l’habitude des timings et le sens de l’organisation. Réunion 5 minutes du matin avec l’ED AEF, et en début d’après-midi avec ses équipes pour faire le point sur les problèmes de production, revue de processus, point sur une affaire, rencontre client, revue de projet, suivi financier, agenda classique d’une journée classique. Daniel accompagne divers profils de métiers : métrologue, informaticien, acheteur, mécanicien, logisticien, électronicien. Ingénieur chimiste de formation, il a connu diverses fonctions à l’AEF, et cela l’aide au quotidien dans sa méthode de management pour guider au mieux ses collaborateurs. Il participe au maintien des compétences de l’AEF en « veillant » les mouvements au sein des équipes et anticipe les départs et autant que possible les arrivées. Un poste riche et varié qui lui plaît et qui vient canaliser son besoin d’évasion. Voilà presque 20 ans qu’il évolue au sein de l’AEF sur différents métiers ; et Daniel a entrecoupé sa vie professionnelle par des voyages et séjours à l’étranger. Il a parcouru la Nouvelle-Zélande durant une année avec sa famille puis vécu en Amérique du sud et au Moyen-Orient pendant deux ans, après avoir accompli un tour du monde à moto dans ses jeunes années. Il a traversé l’Afrique, l’Amérique du Sud, Centrale et du Nord puis a enchaîné avec l’Australie et est revenu en Europe par l’Asie, l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Turquie. Pour sa carrière, ces voyages lui ont été très bénéfiques. Il a ainsi pu mesurer la dimension de chaque jour et a compris que demain appartient à celui qui vit aujourd’hui. En nomade, Daniel est toujours revenu à la source, la France et l’AEF : « Ces bouffées d’oxygène me redonnaient de l’énergie pour bosser. Je dois énormément à mon entreprise de m’avoir permis de faire ces escapades ». Une philosophie de vie que Daniel n’est pas près d’abandonner !

Le parcours de Daniel CHAVANCE en 5 dates

1982

Embauche au Laboratoire de Levallois en tant que chimiste

2003

Responsable Qualité de l’AEF

2012

Responsable industriel au Laboratoire et aux essais à poste fixe

2015

Directeur délégué activité soutien logistique et technique

2025

Amarrer mon voilier au ponton du port d’Auckland

3 questions à Daniel CHAVANCE

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. » Albert CAMUS

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Philippe MACIASZEK/ Ingénieur Soutien Proximité TER 2N NG ERTMS et Régiolis / Technicentre de Maintenance Grand-Est, site de Metz-Sablon

By Février 2021
NUMÉRO 29 – FÉVRIER 2021

PHILIPPE MACIASZEK

INGÉNIEUR SOUTIEN PROXIMITÉ TER 2N NG ERTMS ET RÉGIOLIS

TECHNICENTRE DE MAINTENANCE GRAND-EST, SITE DE METZ-SABLON

« Le Speedy Gonzalès du Technicentre Grand-Est »

Philippe est partout où l’on ne s’y attend pas. Un nouveau matériel roulant vient à peine d’entrer à l’atelier, qu’il est déjà sur les fiches techniques pour en décoder les nouveautés système. Rien ne lui échappe, ou plutôt rien ne lui résiste. Il ne veut laisser aucune chance aux matériels flambant neufs et derniers cris technologiques, ils ne doivent pas avoir raison de lui. Décryptage des nouvelles pannes et assistance en permanence, tel est son crédo.

Crédit photo – SNCF

Mieux vaut avoir pris un bon petit déjeuner avant de suivre Philippe durant toute une journée. On ne sait pas trop à quoi il « carbure », toujours est-il que cet homme plein d’énergie mène sa journée « enquête et dépannage en tout genre », à 100 à l’heure. « Faut que ça pulse » confie-t-il. Corails, rames vapeur, rames banlieue, TER, Régiolis, et bien d’autres types de rames n’ont plus de secret pour cet Ingénieur Soutien Proximités (ISP) qui nous parle de son métier avec passion. Son rôle principal : améliorer la performance des séries en termes de fiabilité, disponibilité, sécurité et de coûts de maintenance et de dépannage. Sa méthode infaillible ? Se tenir constamment informé des nouvelles évolutions apportées sur telle ou telle série afin de ne jamais se trouver au dépourvu ou en « panne sèche » devant une anomalie. Hors de question que la machine lui résiste. Philippe veut avoir réponse à tout. Et pour y parvenir, il n’hésite pas à rencontrer fréquemment les correspondants locaux lors des réunions techniques. « Des projets compliqués comme l’ERTMS nécessitent d’être souvent sur le terrain pour en comprendre toutes les facettes, car qui dit nouveaux systèmes, dit nouvelles pannes » témoigne Philippe.

En contact permanent avec des intervenants venus de technicentres industriels comme ceux d’Hellemmes, Saint-Pierre-des-Corps, Vénissieux, Nevers-Languedoc, Philippe assouvit sa soif de connaissance, il creuse, pose des questions, cherche à connaître les moindres secrets cachés de ces nouvelles rames issues des têtes pensantes des constructeurs. Philippe ne conçoit pas être dépassé par la machine. Alors tel un mécano dans les écuries de Formule 1, lorsqu’une panne survient au Technicentre de maintenance, il farfouille, cherche à comprendre vite et bien car la rame doit ressortir très rapidement. Philippe est un peu le « papa » de ses rames, il les choie comme si elles étaient les siennes et une panne non résolue ou qui met plus de temps à l’être, il n’aime pas cela. Il veut que les agents de maintenance soient le plus au fait possible de toutes les potentielles pannes qui tombent ; et pour cela Philippe met beaucoup de cœur à l’ouvrage pour transmettre son savoir autant que possible.

« Il faut dépanner vite et éviter les récidives ». Une fois les pannes identifiées, les mesures, les relevés et rapports effectués, il rédige des dossiers techniques pour garder toute trace écrite de chaque cas rencontré. Il ne veut plus laisser de place aux pannes inconnues. Et là où Philippe est juste incroyable, c’est qu’il doit absolument tout connaître sur une rame TER et être capable de diagnostiquer une panne, qu’elle soit sur une climatisation, sur de l’informatique embarqué, sur de la radio numérique ou encore de l’électronique sur les systèmes de traction. Il doit tout savoir, tout connaître pour pouvoir venir en aide aux dépanneurs. Il est un peu leur bible, somme toute ! Allier terrain et réunions techniques avec les ingénieurs est le combo parfait pour Philippe afin de se tenir au courant de tout. Et c’est ce qu’il aime. Avec cette cadence, Philippe y trouve aussi son équilibre social dont il a besoin pour se sentir bien au travail. Il puise son énergie dans ses moments de partage ; partage de connaissances certes mais aussi partage de moments de convivialité. Pour Philippe, c’est un travail d’équipe, rien ne se fait seul. Il est animé par cet apprentissage perpétuel qui donne tout son sens à son métier : la cohésion entre agents et la commune passion pour le dépannage qui les unit.

Un brin nostalgique de l’époque où le compagnonnage existait et permettait une transmission sans faille du savoir-faire, Philippe assure que « Face à tous ces bonds technologiques, les dépanneurs sont paumés et si l’on ne les accompagne pas sur le terrain, le savoir-faire se perd ». S’il sait incontestablement transmettre ses connaissances et sa passion pour le rail, il transmet aussi malgré lui et tout naturellement, sa bienveillance auprès de ses « gars », comme il dit…

Le parcours de Philippe MACIASZEK en 5 dates

1991

Arrivée au sein de SNCF à l’EIMM de Romilly/Seine à l’unité dépannage cartes électroniques embarquées

1995

Arrivée en juillet à l’EMM de Metz-ville à l’unité dépannage électrique

2007

Arrivée en novembre à l’EMM LORRAINE UO de Metz-sablon en tant qu’assistant technique référent dépannage

2018

Philippe devient Ingénieur Soutien Proximité Z24500ERTMS et REGIOLIS au Technicentre Grand Est UO METZ

2025

J’aurai gagné au loto d’ici là ! Sinon, une éventuelle intégration dans le futur atelier Metz/Luxembourg (accueil des rames grande longueur transfrontalières). En espérant que cela soit entièrement estampillé SNCF.

3 questions à Philippe MACIASZEK

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Après nous, les mouches ! »

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Christian PETIT/ Directeur d’Établissement / Technicentre de Maintenance Auvergne Rhône-Alpes

By Janvier 2021
NUMÉRO 28 – JANVIER 2021

CHRISTIAN PETIT

DIRECTEUR D’ÉTABLISSEMENT

TECHNICENTRE DE MAINTENANCE AUVERGNE RHÔNES-ALPES

«La symétrie des attentions et des exigences, un dada quotidien!»

Christian PETIT, un cheminot dans l’âme. Ne serait-il pas tombé dans la marmite de potion magique étant jeune ? Car ce travailleur invétéré regorge de ressources et sait les exploiter. Aujourd’hui, Directeur du Technicentre Auvergne-Rhône-Alpes, Christian a d’abord tenu de nombreux postes à responsabilités durant sa carrière. Partout où il est passé, Christian a marqué les esprits par son pragmatisme, sa bienveillance et son souci du détail. Une philosophie de vie professionnelle singulière à méditer !

Crédit photo – SNCF

Faites entrer le personnage ! Nom : PETIT, prénom : Christian, fonction : Directeur d’Établissement du TC AURA. Signe particulier : médaillé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite pour son parcours pro et perso. Mais qui est cet homme amateur de citations (parfois même inventées de toutes pièces) ? Croiser le chemin de Christian ne vous laissera certainement pas indifférent. Il manie le rôle de manager avec brio et il fait bon de travailler avec lui… Mais avant d’en arriver là, Christian a dû faire sa place, comme tout un chacun. Il a cravaché dur depuis son apprentissage en 1977 aux ateliers de Maintenance de Nevers. Que de chemin parcouru depuis et surtout une cartographie et mobilité géographiques professionnelles bien remplies. Christian a sillonné la France et a marqué son territoire. Nombreuses sont les empreintes du passage de cet homme au parcours dessiné par la passion pour le ferroviaire. Animé du désir de faire connaître SNCF et de la valoriser, Christian a même participé à l’élaboration du livre « SNCF pour les nuls ».

Il tient à mettre en avant la société qui l’a fait grandir et devenir l’Homme qu’il est. Aujourd’hui, très attaché aux valeurs sociétales et humaines, il exerce son rôle de DET avec passion et un dévouement hors du commun. Lorsqu’il a reçu les managers du Matériel en 2016 au Technicentre Alsace, Christian avait mis les petits plats dans les grands pour orchestrer ces deux journées et marquer les esprits. Pari réussi ! « one point » supplémentaire et surtout l’occasion de montrer sa vision du management basée sur la « Symétrie des Attentions & des Exigences » au quotidien. Comme dirait Christian : « Qui scribit bis legit », du latin signifiant « Celui qui écrit, lit deux fois »

La symétrie des attentions et des exigences au quotidien, c’est son cheval de bataille ! Christian l’a instauré et tient à la faire perdurer encore aujourd’hui au TC AURA. Il est en effet inconcevable pour ce Directeur d’Établissement de diriger ses 900 collaborateurs sans se l’appliquer à lui-même. Késako exactement ? Un concept qui prône le lien étroit entre la satisfaction Client et la satisfaction Salarié (et vice-versa). Pour Christian, un bon management passe d’abord et avant tout par l’Humain. Fervent défenseur du bien-être au travail, il veille sans cesse à ce que les agents puissent travailler dans de meilleures conditions et n’imagine pas un instant exiger de la performance à ses Agents si les conditions de travail ne sont pas au rendez-vous. Un exemple ? L’installation d’armoires chauffantes ou la rénovation des vestiaires et sanitaires. Des « petits » détails qui font toute la différence ; et cela Christian l’a bien compris. À la question : Quelle est la qualité première pour être un bon DET ? Sa réponse est limpide « Il faut aimer les gens et avoir envie de diriger. J’ai 3 mots d’ordre au TC AURA : en premier, la Sécurité qui doit être notre priorité ; en deuxième, notre Client est notre raison d’être et enfin la Symétrie des attentions et des exigences. »

Le Technicentre de Maintenance Auvergne Rhône-Alpes, c’est 1.400 trains par jour à entretenir, autant dire que si la satisfaction Client doit être au rendez-vous, mieux vaut compter sur un management « Robuste ». Christian est parfaitement conscient de cette attente, alors il ne lésine pas sur les points quotidiens matinaux avec les Dirigeants d’Unité Opérationnelle avec qui il travaille en toute confiance et transparence. Réputé pour être exigeant envers lui-même et ses collaborateurs, Christian ne néglige pas la bienveillance envers ses Agents. Travailler vite et bien, ok mais pas n’importe comment. Tel une vigie, du haut de son mât, il veille au respect des règles de Sécurité et n’hésite pas à les rappeler lors de son point 5 minutes, tous les matins. Ce point est aussi, bien sûr, l’occasion d’évoquer les évènements de la veille, d’établir les priorités de la journée et de valider les actions à mettre en œuvre « pour garantir l’hyper pointe du matin ». Pour rappel, le TC AURA est en charge de la Maintenance de toute la flotte du TER AURA (plus de 425 rames et 18 séries différentes), des nœuds ferroviaires régionaux (le Nœud ferroviaire lyonnais – NFL ; St-Etienne ; Grenoble, Chambéry, Annemasse, Clermont-Ferrand …). Ce « chargé d’âmes » (expression de notre président Jean-Pierre FARANDOU que Christian aime reprendre), a conscience que chaque action d’un Directeur d’Établissement a un impact fort et peut être lourde de conséquences. La balle est dans son camp, mais pas que. Car il peut compter sur toute une équipe soudée, toute une famille de collaborateurs qu’il gère au quotidien avec passion et dévouement.

Le parcours de Christian PETIT en 5 dates

1977

En septembre, Christian entre comme Apprenti à l’atelier du Matériel de Nevers et tient son 1er poste de Manager à Villeneuve-Prairie; en 3×8 au Chantier de Préparation des Rames en juillet 1984.

2005

En janvier, Christian devient Directeur d’Etablissement à l’EMT [Etablissement Maintenance & Traction] Auvergne à CLERMONT-FERRAND

2008

En mai, Christian poste le poste de Directeur TC Alsace à STRASBOURG

2018

En décembre, il devient Directeur du TC Auvergne Rhône-Alpes, puis prendra sa retraite en septembre 2021 après 44 ans de bons et loyaux services à la SNCF.

2025

A 63 ans, je ne travaillerai plus pour la SNCF. J’ai différentes hypothèses d’activités, une des plus probables serait d’apporter une aide scolaire aux Jeunes en difficulté (j’adore enseigner). En 1986-87, j’enseignais les mathématiques aux Apprentis SNCF au C.F.A. de VILLENEUVE.

3 questions à Christian PETIT

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Forrest GUMP

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Yohann POSTEL/ Référent technique sur le projet RER NG/ Direction de l’Ingénierie du Matériel – Centre Ingénierie du Matériel

By Janvier 2021
NUMÉRO 27 – JANVIER 2021

YOHANN POSTEL

RÉFÉRENT TECHNIQUE SUR LE PROJET RER NG

DIRECTION DE L'INGÉNIERIE DU MATÉRIEL - CENTRE INGÉNIERIE DU MATÉRIEL

« Un passionné des systèmes complexes»

Surveiller, anticiper, comprendre, résoudre et rendre compte de l’avancement technique du projet RER NG. Yohann POSTEL, ce passionné des systèmes complexes nous présente son métier avec détermination et engouement. Il aime ce qu’il fait et ça se sent ! Immersion dans les entrailles de ce projet d’envergure à ses côtés. Suivons le guide !

Crédit photo – SNCF

Telle une vigie perchée sur le mât de son navire, Yohann veille au bon déroulement de toutes les phases techniques du projet. Sa mission de sentinelle qu’il assure entre le Centre d’Ingénierie du Matériel au Mans et le plateau RER NG à Saint-Denis, il la prend à cœur. D’une part, parce qu’il est « animé » par le produit et par le travail au sein d’une équipe pluridisciplinaire ; mais aussi parce que tout ce qui a trait à la technique l’attire. Plus c’est compliqué à comprendre, plus il aime. « Mais il est fou ! » direz-vous… Non, juste passionné. Et ce n’est bien sûr que du bonus apporté au projet. Son rôle précis : epaulé par une équipe technique basée au Centre d’Ingénierie du Matériel, il s’assure que le travail réalisé par le Groupement d’industriels Alstom / Bombardier est conforme au cahier des charges SNCF.

Pour cela, il anime et participe aux réunions techniques entre le Groupement et les équipes techniques SNCF, dédiées à déceler et à couvrir les risques techniques. Chaque zone constitutive du train est découpée en Grandes Fonctions (aménagements, freins, bogies…), elles-mêmes suivies par des responsables dédiés. Yohann tient le rôle de référent / coordinateur entre chacun des responsables de ces sous-systèmes et contribue même à solutionner avec eux des problématiques techniques, notamment aux niveaux des interfaces. Les sujets sont multiples et touchent aussi bien la mécanique, l’électronique que le logiciel. Ce n’est pourtant pas son cœur de métier mais Yohann ne conçoit pas de seulement surveiller et faire du reporting.

À l’évidence, Il aime « mettre les mains dans le cambouis ». Mais alors, il faut s’y connaitre un minimum non ? Oui, et c’est aussi une des forces de Yohann : en plus de s’intéresser à tout, il a l’avantage d’assimiler rapidement. Il s’appuie notamment sur ses compétences en ingénierie des systèmes acquises au fil de ces expériences professionnelles. Savoir faire le lien entre chacun des systèmes, lui permet de déboutiquer certains cas d’école complexes à résoudre. Pour y arriver, Yohann sait prendre le recul nécessaire, la hauteur dont il a besoin pour analyser fonctionnellement parlant les liens entre chaque sous-systèmes. « J’aime être au contact des sachants et comprendre de manière macro l’ensemble du sujet technique du train. Je reformule au besoin, et j’oriente l’analyse pour trouver des compromis et ainsi challenger nos équipes et l’industriel » souligne Yohann. Là est toute la complexité et la richesse du poste. Il détient alors une bonne connaissance de l’architecture du train et des sous-systèmes le constituant.

Yohann travaille de concert avec Olivier RODENBURG, son homologue du groupement Alstom/Bombardier. « Dès la signature du marché, nous avons aussitôt tissé une relation de confiance, de transparence et d’intégrité » témoigne-t-il. Les échanges sont quotidiens pour suivre l’avancement du projet et identifier le plus tôt possible les points sensibles et définir les meilleurs compromis. Deux à trois jours par semaine, Yohann s’entoure des ingénieurs du CIM; un moment d’échange privilégie et capital pour réaliser les points d’avancement, identifier et comprendre les sujets critiques, définir la manière de les traiter. Le reste de la semaine est consacré à sa présence sur le plateau : ce noyau central regroupe tous les corps de métier du projet coté SNCF et coté Groupement d’Industriels. Il y retrouve notamment le responsable de lot du Soutien Logistique Intégré, Yannick PERRAUD, avec qui les points sont tout aussi primordiaux pour piloter et / ou arbitrer certains sujets de maintenabilité comme peuvent l’être la dépose des unités de frein, ou encore la dépose des poutres capteurs sur le bogie.
Les missions de Yohann ne s’arrêtent pas là. Il assure le reporting auprès du Chef de Projet et l’accompagne dans la prise de décision. Son arme secrète : l’utilisation de la matrice de choix. Pour un problème technique donné, elle consiste à confronter plusieurs solutions identifiées au regard de certains critères. Yohann aime travailler en bonne intelligence et de manière organisée. De la même façon, en étroite collaboration avec Sébastien LOISEAU, ingénieur système RER NG du CIM, il assiste Franck BOURGETEAU (directeur du plateau RER NG) et la maitrise d’ouvrage Transilien dans la définition de la stratégie d’admission auprès de l’EPSF (Autorité Nationale de Sécurité), l’organisme qui délivre les fameux sésames, comme l’autorisation de circulation. Et ce n’est pas fini … son autre casquette est l’innovation. En s’appuyant sur les compétences techniques des équipes du Centre d’Ingénierie du Matériel, avec Franck, ils cogitent, mûrissent des idées et proposent des solutions pour implémenter des fonctions innovantes sur RER NG. La surveillance cabine en fait partie : il s’agit de filmer et d’enregistrer le son de la cabine de conduite … un peu comme la boite noire dans l’aéronautique.
Enthousiaste, curieux et motivé, Yohann aime autant le produit que les personnes avec qui il travaille.

Le parcours de Yohann POSTEL en 5 dates

1998

Début de sa carrière professionnelle chez SAGEM sur la mise au point de moteur de motos

2009

Entrée à la SNCF, au CIM en tant que Responsable d’Unité – Performances Train

2014

Prise du poste de Responsable de Lot Technique sur RER NG

2017

Signature du marché, lancement de la phase de conception avec le Groupement d’industriels Alstom / Bombardier

2025

Poursuivre ma carrière sur un autre projet tout aussi passionnant que RERng, ou prendre un poste en responsabilité sur les métiers de l’ingénierie.

3 questions à Yohann POSTEL

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Force et courage »

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Thomas TONNELLIER / Acheteur stratégique / Direction des Achats du Matériel SNCF / Tour INCITY Lyon

By Décembre 2020
NUMÉRO 26 – DÉCEMBRE 2020

THOMAS TONNELLIER

ACHETEUR STRATÉGIQUE

DIRECTION DES ACHATS DU MATÉRIEL SNCF - TOUR INCITY LYON

« Le juste prix ! »

Thomas Tonnellier n’est pas l’homme qui valait 3 milliards mais celui qui contribue à faire gagner de l’argent au Matériel. Il est acheteur stratégique à la Direction des Achats. Ne fuyez pas ! Le nom du poste fait peur mais c’est un métier très intéressant. Thomas tient son rôle à la perfection et nous présente les méandres de son profil insoupçonné …Entrez en coulisses, c’est par ici que ça se passe…

Crédit photo – SNCF

Parler de coulisses n’est pas anodin car être acheteur stratégique est plutôt un métier « de l’ombre ». Mieux vaut être passionné comme Thomas car ce serait presque un coup à s’arracher les cheveux : analyse de données chiffrées, en veille permanente du marché, de la concurrence, « zieuter » ce qu’il se fait chez le voisin pour être sur les meilleurs coups.
Voilà à quoi ressemblent les journées de Thomas qui exerce sa mission d’acheteur stratégique au sein de M depuis 2012. Il construit, bâtit des stratégies d’achat pour permettre l’atteinte des objectifs SQCDEH. Cela consiste en quoi réellement ? C’est savoir prendre du recul, de la hauteur, pour voir comment on peut « acheter en rupture », autrement dit, bien en amont de l’acte d’achat, bien avant le démarrage d’un projet, analyser le marché, projeter son évolution et en mesurer les risques, sécuriser les approvisionnements par la sélection de fournisseurs, repérer et inciter leurs innovations qui pourraient améliorer notre performance, chercher l’optimisation qui permettra l’achat d’un bien, au juste besoin, à moindre coût. L’objectif étant bien sûr de maîtriser les dépenses dans le portefeuille du Matériel. C’est ce qu’on appelle dans le jargon économique : de l’analyse stratégique. Pour ce faire, Thomas travaille à collecter un maximum de données, ce qu’il apparente presque à de la « Big DATA ». Il scrute l’ensemble des données dont l’évolution des prix et s’attarde à vérifier qu’ils évoluent dans le bon sens. Comme tout bon analyste et acheteur stratégique, Thomas s’attelle à « benchmarker » et garde un œil vif sur les autres grandes entreprises, concurrentes ou non. Il développe le panel fournisseurs, se déplace sur les salons pour rencontrer les acteurs économiques, flairer un peu le marché, prendre la température et vérifier s’il est porteur. Il est un peu le Sherlock Holmes de la meilleure optimisation entre performance technique et économique.

Mais qu’achète-t-il au juste ? Des pièces, des consommables pour la maintenance des trains. Thomas et ses autres collègues acheteurs, endossent une grande responsabilité, les économies d’achats de M dépendent en partie d’eux. Heureusement, il travaille en coopération étroite avec l’Ingénierie et la BU Solution Pièces pour savoir par exemple s’il est judicieux ou pas de faire du stock sur des achats de pièces, appliquant une stratégie d’achat en volume au meilleur prix. Une mauvaise analyse, et « BIM ! », la performance économique n’est pas au rendez-vous. Il veille, vérifie, recalcule, propose des alternatives… C’en est presque des paris sur l’avenir, mais il est essentiel pour lui de ne pas se tromper et de viser juste.

Thomas est en interface permanente entre l’interne et l’externe. En effet, il est à l’écoute des chefs de projets de la maîtrise d’ouvrage des BU Valorisation Patrimoniale et Solutions Pièces afin de recueillir leurs besoins ; puis il se tourne ensuite vers les fournisseurs externes. Et c’est là que son enquête commence. On pourrait penser que les journées de Thomas sont cadencées et suivent toujours le même tempo ; que nenni ! C’est ce qui fait aussi toute la richesse de son poste et Thomas aime ça. Aucune journée ne se ressemble : bien que rythmée de points d’animation autour de projets, de revues de stratégie et de recherche de performance avec les fournisseurs, Thomas est souvent en contact avec les acheteurs opérationnels afin d’échanger sur la stratégie proposée et trouver ensemble la meilleure façon d’acheter. Et lorsqu’il a enfin un moment « off », il essaye de prendre du recul sur les données et indicateurs, Thomas analyse, décrypte, et partage sa vision afin de la valider. Cela implique une certaine connaissance de la structure d’un prix pour orienter la recherche de performance. Thomas pousse même le vice : acheter malin, c’est acheter moins. Il réfléchit à une économie circulaire, pousse les fournisseurs à la développer et la met en pratique avec l’implication des différents acteurs du Matériel concernés. Pourquoi acheter quand la pièce peut être réparée ou recyclée ? Là est toute la bonne analyse d’un acheteur stratégique et Thomas l’a bien compris : une économie financière peut être aussi une économie environnementale.

L’anticipation et la vision macro n’ont plus de secret pour lui. L’épisode de la crise sanitaire COVID connue en 2020 a démontré que la stratégie de Thomas et ses collègues était la bonne. Grâce à son sens de la prévoyance, même si le Matériel a su faire face à cette crise, il sait proposer différents scenarii et des solutions de contournements pour ne pas risquer de se retrouver face à un fournisseur qui ne serait plus en mesure d’alimenter en pièces du jour au lendemain au motif qu’il aurait malheureusement dû « mettre la clef sous la porte ». C’est aussi cela le métier de Thomas : analyser les potentielles défaillances du fournisseur. Aucun doute, Thomas veille aux achats, coûte que coûte !

Le parcours de Thomas TONNELLIER en 5 dates

1982

Naissance en Terres ferroviaires : le Hainaut Valenciennois. Thomas est tombé dans la marmite quand il était petit

2005

Diplôme d’ingénieur en construction mécanique à l’Ecole Polytechnique Universitaire de Lille (ex EUDIL)

2009

Intégration du groupe SNCF au TI d’OULLINS

2012

Premier poste achat à la Direction du Matériel

2025

Sans cibler précisément un poste puisque les métiers et les organisations évoluent sans cesse : toujours aux achats mais plutôt « production achat » pour revenir au cœur de la négociation et de la contractualisation

3 questions à Thomas TONNELLIER

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Plus vite, plus haut, plus fort, … moins cher » Devise des jeux olympiques, revue et corrigée en devise d’acheteur par Thomas.

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Laurent COLLARD / Référent réseau train – Dépanneur Régio2N / Technicentre de Maintenance Auvergne Rhône-Alpes

By Novembre 2020
NUMÉRO 25 – NOVEMBRE 2020

LAURENT COLLARD

RÉFÉRENT RÉSEAU TRAIN – DÉPANNEUR RÉGIO2N

SNCF MATÉRIEL - TECHNICENTRE DE MAINTENANCE AUVERGNE RHÔNE-ALPES

« EURÊKA ! … »

Un peu à l’instar de Géo Trouvetou, Laurent déborde d’énergie pour faciliter son travail et celui de ses collègues. Et quand il a une idée en tête, il met tout en œuvre pour la concrétiser. Un peu comme un magicien, il façonne un diamant brut pour le transformer en bijou d’exception. C’est ce qu’il a réussi à faire avec un outil d’aide au dépannage et au diagnostic : le Moniteur Etat Train.

Accrochez votre ceinture, prêt ? C’est parti pour découvrir Laurent, cet homme chez qui tout fuse aussi vite que les TER Régio2N sur lesquels il assure des dépannages en tout genre. Maintenance prédictive ou curative, Laurent est l’homme qui touche à tout au Technicentre de Maintenance Auvergne-Rhône-Alpes (TM AURA). Il a le dépannage dans la peau. Depuis qu’il est entré à la SNCF, Laurent a tenu plusieurs postes dans le dépannage et force est de constater que c’est sa véritable vocation puisqu’aujourd’hui, il « baigne » toujours dans le secteur sans aucune lassitude, soucieux d’en découvrir toujours plus. Passionné et passionnant à écouter, il présente son métier avec beaucoup d’amour et d’engagement. Quel plaisir de savoir que nos trains sont choyés par des personnalités aussi acharnées que celle de Laurent. Aucune routine, « jamais une journée comme les autres, tous les jours un nouveau challenge » nous confie Laurent. Il prend son poste et découvre les tâches du jour en surveillant à distance les trains. Il est à l’affût et guette le moindre problème technique via l’application « MyTrainData », sorte de décodeur de défauts sur les matériels.
Laurent travaille en équipe, avec d’autres dépanneurs et lorsqu’une panne est détectée, il est le référent pour planifier les interventions. Les travaux sont collaboratifs et très rythmés au TM AURA et c’est ce qui plaît à Laurent. Il fait la liaison entre les dépanneurs et les différents ingénieurs systèmes. Son aide n’est pas que technique, elle est également méthodique. Hors de question de travailler sans que tout ne soit sous contrôle. Laurent jette son œil vif et efficace là où il faut, quand il le faut. Il prend presque soin des trains comme s’ils étaient les siens. Les TER Régio2N, « Z55500 » pour les intimes ; n’ont plus de secret pour Laurent. Il les connait sur le bout des doigts. Qu’une rame n’essaie pas de lui résister, ce serait perdu d’avance… Sa perspicacité et son côté « ne rien lâcher » lui permettent de suivre une anomalie de A à Z. Il peut planifier une urgence, comme il peut prévoir à l’avance une panne et ainsi s’organiser pour commander les pièces nécessaires et utiles aux réparations. Les voyageurs des TER Régio2N peuvent dormir tranquilles sur les deux oreilles pendant leurs trajets, Laurent est là, il veille « au train ».

Comme s’il allait s’arrêter là, mais non ! Cette pile électrique autodidacte intéressée par tout, et curieux d’apprendre en permanence, aime échanger « ses billes » avec ses confrères d’autres technicentres. Lorsqu’une bonne méthode est trouvée, autant en faire bénéficier les copains, car l’avantage d’un dépanneur est d’être en formation en permanence. Laurent en apprend tous les jours et ce métier le passionne. Tant et si bien, qu’il a osé pousser le bouchon encore plus loin : un logiciel appelé « Moniteur Etat Train », qu’il a retravaillé durant deux ans et demi pour en faire un outil hors pair. A la base, ce logiciel était capable d’aider au diagnostic, mais sans schéma précis. Laurent a eu l’ingénieuse idée d’y apporter toute la partie visuelle pour rendre cet outil plus qu’utile. Hyper pointu, il permet d’appréhender le train facilement, d’en faire un check-up complet en un rien de temps, et de diagnostiquer précisément une panne.

Crédit photo – SNCF

Perfectionniste, Laurent a poussé le vice jusque dans les moindres détails. Par exemple, l’outil est capable d’identifier un câble électrique défaillant, pourtant bien « caché » parmi un tas de gaines. Le gain de temps considérable : voilà la plus-value clé de cet outil, qui facilite aujourd’hui la vie de Laurent et de ses collègues dépanneurs. Pour arriver à ce résultat, Laurent a su s’entourer de têtes bien pensantes issues de l’ingénierie du matériel (Cédric Charles et Thomas Prioul) et de la maintenance prédictive et du télédiagnostic (Romuald Detrue et Sarrazin Audrey de la Surveillance Etat Train). Pour preuve : Moniteur Etat Train, pourrait remplacer à lui seul, une grande partie les logiciels présents à bord du train, tant il est précis, infaillible et même intuitif. Très facile à lire et à manipuler, il est en effet, capable d’alerter sur une climatisation prête à « calencher » ; sur une porte dont l’ouverture fait défaut ; sur le système de vidéosurveillance qui fait des siennes. Bref, une solution « toute en un », à la manière d’un couteau suisse, qui a valu à Laurent une récompense lorsqu’il l’a présenté aux innovations Léonard 2019. Chapeau bas l’artiste !

Le parcours de Laurent COLLARD en 5 dates

1997

Diplômé d’un baccalauréat Technologique Electrotechnique.

1999

Embauché à la conduite des locomotives (Mouvement) sur le site de Lyon Mouche.

2009

Dépanneur (maintenance) niveau 1 puis niveau 2 sur rames TER « Z2 » et « Z27500 » à l’Unité Opérationnelle de Vénissieux.

2016

Expert dépanneur + Référent réseau Train sur rames TER « REGIO2N » à l’unité Opérationnelle de Vénissieux.

2025

En STF « Supervision Technique de Flotte » pour faire de la Surveillance Etat Train (SET), du télédiagnostic et intégrer des projets de maintenance prédictive.

3 questions à Laurent COLLARD

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Les gens pensent que l’innovation, c’est avoir une bonne idée, mais en réalité, l’innovation consiste en grande partie à essayer de nombreuses choses, beaucoup d’investissement, et d’agir rapidement.» Adapté de Mark ZUCKERBERG (Facebook)

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Marielle GUÉRY/ Référente accompagnement individuel et Coach interne / SNCF Matériel Campus CAMPRA

By Novembre 2020
NUMÉRO 24 – NOVEMBRE 2020

MARIELLE GUÉRY

RÉFÉRENTE ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ET COACH INTERNE

SNCF MATÉRIEL - CAMPUS CAMPRA

« Votre mission Marielle, si vous l’acceptez… »

Toquer à la porte de Marielle, c’est chercher à solutionner un souci rencontré à un instant « T » dans sa vie professionnelle. Personne n’est en effet à l’abri de ce type de situation. Marielle répond « présente » pour vous écouter et vous guider vers une réponse personnalisée afin de « mieux-être » au travail.

Les jambes qui flageolent lors d’une prise de parole en public, de nouvelles responsabilités à endosser, un nouveau challenge à relever…. Marielle peut vous accompagner. Formée au coaching individuel et collectif, donc à l’écoute et au questionnement, elle ouvre des perspectives, élargit le champ des possibles, vous aide à trouver vos propres leviers, indispensables pour sortir des situations inconfortables. Les craintes, les inquiétudes, les difficultés sont écoutées, et travaillées en profondeur. Un seul objectif : vous aider à développer de nouvelles postures et des façons de faire plus efficaces. C’est à ce type de défis que Marielle fait face et opère avec ténacité pour aider les personnes qu’elle coache à prendre le recul nécessaire pour appréhender les situations vécues avec plus de sérénité. Depuis 2013, elle détient la casquette de référente accompagnement individuel à la Direction du Matériel. Elle travaille au sein d’une « cellule coaching » créée pour apporter un soutien personnel à tout agent qui le demande, qu’il soit manager (DPX -Dirigeant de Proximité), membre d’un CODIR (Comité de Direction), chef de projet, ou alors agent du Matériel, par le biais du coaching collectif, du co-développement, de la médiation, du conseil … Pour ce qui est de l’accompagnement individuel, son mode opératoire est immuable : Marielle commence par explorer la demande avec l’agent, afin de poser clairement la problématique, d’installer une relation de confiance et de définir ensemble l’objectif à atteindre. Marielle construit et propose une réponse personnalisée : une fois le processus lancé, elle revêt sa casquette de coach interne. Elle s’appuie également sur le réseau des Coachs Internes Référencés de l’Entreprise. S’enchaînent alors plusieurs séances pour mettre en œuvre des actions concrètes afin que s’opère le changement attendu.

Vous avez demandé un coach ? Ne quittez pas, Marielle va prendre votre appel. Et elle y répond avec une rigueur et un enthousiasme incontestables. En se focalisant sur les points de progrès souhaités, elle identifie les leviers possibles, de son ressort ou non. Si la problématique le nécessite, Marielle peut réorienter l’agent vers un coach externe référencé par l’entreprise. Si cela relève d’un autre domaine, elle redirige la personne vers la bonne compétence. Les seules conditions pour être coaché par Marielle : d’une part, que la personne soit engagée et volontaire ; d’autre part, qu’elle soit prête à entendre et à accepter ce qui va se dire pendant les séances, dans un cadre de confidentialité. Elle accompagne le « coaché » dans sa réflexion introspective afin de l’aider à mieux cerner et comprendre ce qui se « joue » pour lui. Ce coaching « made in SNCF », soumis au secret professionnel dure 6 à 9 mois. « C’est un espace-temps confidentiel et sécurisé où l’agent peut se dévoiler » confie-t-elle.

Crédit photo – Suzanne VERMOTE

Son objectif : l’autonomie du « coaché » afin qu’il retrouve du confort et de l’envie dans son quotidien professionnel. Tout est mis en œuvre pour apporter de manière individualisée, une réponse sur mesure à la problématique rencontrée. Marielle ne donne pas de conseils, elle pose des questions…Celles qui permettent de se questionner soi-même, de faire un centrage sur soi afin de comprendre ce qui se passe. Créer un « électrochoc », afin de dénouer une tension interne et éclaircir une situation qui jusque-là semblait bien sombre, l’analyser sous un autre et nouvel angle. Cette prise de conscience aidera le « coaché » à opérer des changements profonds et surtout durables. Pour cela, Marielle aide la personne à trouver des points d’ancrage en s’appuyant, entre autres, sur ses valeurs personnelles.

Depuis qu’elle coache, Marielle rencontre toutes sortes de problématiques, de profils, mais pour chacun d’entre eux, la finalité recherchée est toujours la même : avoir une plus grande ouverture d’esprit, gagner en efficacité et en confort au quotidien. « Certains hiérarchiques sont « bluffés » de voir les évolutions, les développements, les transformations, les changements de posture de leurs collaborateurs et leur pérennité » témoigne Marielle. Quant aux « coachés » eux-mêmes, ils lui disent souvent « j’ai vécu un avant, puis une prise de conscience et enfin un après coaching…. ».
Voilà sa principale mission, et pas des moindres : donner l’envie d’agir différemment aux agents qui le désirent. Nous l’aurons compris : pour se lancer dans un coaching, il faut être volontaire et prêt à faire face à un miroir « grossissant » qui nous renverra notre image et nos zones d’ombre. Néanmoins, une chose est sûre : lorsque l’on s’engage dans un coaching avec Marielle, on est entre de bonnes mains pour notre plus grand bien. Elle le confirme : « Je suis garante d’un cadre et d’un processus sécurisants et fiables qui s’adossent à une déontologie et une éthique solides ». Depuis 2020, Marielle a complété sa panoplie en devenant superviseure de professionnels de l’accompagnement, ce qui renforce encore sa pratique. Décidément, Marielle est sur tous les fronts !

Le parcours de Marielle GUÉRY en 5 dates

2002

Ecole Nationale de Gestion des Ressources Humaines (ENGRH)

2005

Jusqu’en 2008, Animatrice Référente de la Démarche Managériale « Profession RRH »

2016

Certification de Senior Practitioner Coach MEDIAT-COACHING

2019

Certification de Superviseure des Professionnels de l’Accompagnement ID SUP

2025

Poursuivre ma progression sur les sentiers de l’Accompagnement

3 questions à Marielle GUÉRY

UNE CARACTERISTIQUE, UN MOT, UN DICTON

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles.» SÉNÈQUE

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